Derniers articlesJUSTICE

Affaire de faux passeports: le capitaine du Cedoc libéré, ses complices expatriés toujours en prison

Ecouter l'article

La Cour d’appel judiciaire de Libreville a rendu le lundi 13 juin sa décision sur l’affaire des faux passeports. A cet effet, si aucun des prévenus n’a pu être innocenté, chacun selon son degré d’implication a été reconnu coupable et condamné à des peines de 24 mois dont 8 avec sursis pour l’ancien capitaine de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI). Ses complices ont écopé d’une peine de 10 ans de prison selon les faits qui lui sont reprochés tout comme d’une amende allant de 3 à 6 millions FCFA.

C’est le mercredi 12 janvier 2022 qu’a eu lieu le procès sur le réseau de faux passeports dans lequel serait impliqué l’ancien chef de service passeport à la Direction générale de la documentation et de l’immigration. Appelé à la barre, le capitaine Junior Thierry Otsobogo et ses complices les ressortissants maliens Mamadou Konaté et Konaté Alhassane, et les sujets libanais Chehab Abagha Abbas et Georges Ondo Ekia ont enfin pu être fixés sur leur sort.

Au terme des débats, le tribunal correctionnel, a condamné pour complicité de faux à 24 mois de prison dont 8 mois avec sursis et 3 000 000 FCFA d’amende, le capitaine et ancien chef de service passeport à la DGDI, Junior Osobogho, et a été libéré vu qu’il était détenu depuis décembre 2020. Mamadou Konaté et Konaté Alhassane sont quant à eux reconnus coupables de faux et usage de faux. Chehab Abagha Abbas et Georges Ondo Ekia Adèle ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et une amende de 6 000 000 FCFA.

Au-delà du jugement rendu, l’on constate l’absence de communication de la part de la préfecture de police. En effet, aucune annonce officielle n’a été faite concernant la radiation ou des sanctions internes prises à son encontre à l’exemple des avis de recherche souvent diffusés sur les réseaux sociaux. Une situation qui laisse planer le doute de deux poids deux mesures et  qui tend à montrer que les civils semblent être les seuls à être concernés par les annonces faites en grande pompe.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page