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UOB: quelle stratégie de désengorgement de Daouda Mouguiama à l’approche de la reprise ?

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Cette année, l’Université Omar Bongo (UOB), vieille de 52 ans, devra accueillir une énième cuvée de nouveaux bacheliers désireux de poursuivre leurs études dans l’Alma mater des établissements d’enseignement supérieur au Gabon. Pourtant, à la veille de la reprise des activités pédagogiques et académiques, il semble que le Pr. Patrick Daouda Mouguiama n’a toujours pas mis en place une stratégie de désengorgement.

À l’Université Omar Bongo, ce sont pas moins de 50.000 étudiants qui s’y rendent régulièrement dans le cadre de la poursuite de leurs études supérieures. Un nombre qui devrait croître avec la vague de bacheliers session juillet 2022. Et ce, dans un contexte de tension de trésorerie à l’Agence nationale des bourses du Gabon (Anbg) qui semble décider à arrêter l’hémorragie des dépenses tous azimuts dans la prise en charge des étudiants envoyés à l’étranger en l’occurrence au Sénégal, en France et au Maroc.

Ainsi donc, l’alternative la plus solide demeure le temple du savoir. Seulement, il va sans dire que le casse-tête chinois se dessine pour le recteur par intérim le Pr. Mesmin-Noël Soumaho et plus largement le ministre de tutelle le Pr. Patrick Daouda Mouguiama. D’aucuns se demandent si le membre du gouvernement saura proposer une stratégie de désengorgement des amphithéâtres de l’Université Omar Bongo. Une impérieuse nécessité qui redonnerait le sourire aux apprenants et au corps enseignant.

Et pour l’heure, ce ne serait pas la priorité du patron de l’Enseignement supérieur au Gabon qui a d’ores et déjà annoncé que pour la solution toute trouvée serait l’E-Learning.  En effet, lors de son allocution lors du jubilé du cinquantenaire de l’UOB, le Pr. Patrick Daouda Mouguiama avait appelé la première université du Gabon à migrer vers le virtuel et les cours à distance. Une solution numérique qui, bien qu’ayant fait ses preuves à l’international, est incompatible avec la réalité: les étudiants ne sont pas pourvus en internet. Les attentes sont énormes.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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