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UOB: le recteur s’insurge contre la recrudescence d’actes de vandalisme

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Face à la recrudescence d’actes de vandalisme au sein de l’Université Omar Bongo(UOB), l’administration rectorale a décidé de prendre le taureau par les cornes. En effet, le recteur de la première université du pays le Pr. Mesmin Noël Soumaho a annoncé au cours d’un point de presse le lundi 16 mai 2022 que des plaintes contre les auteurs des actes de vandalisme  au sein du campus seraient déposés afin que les vandales répondent de leurs actes.

Il faut souligner que la sortie du recteur de l’UOB fait suite aux actes de vandalisme dont aurait été victime l’établissement le mardi 10 mai dernier. Un acte de trop pour le Pr Mesmin Noël Soumaho qui a tenu à tirer la sonnette d’alarme alors que ce type d’actes intolérables sont perpétrés depuis 2010. Une situation qui a amené l’administration à annoncer que des poursuites judiciaires seront engagées à l’encontre des personnes coupables de vols et de destruction de biens. 

« L’autorité rectorale est plus que jamais déterminée à poursuivre les coupables et les complices de forfaits commis au sein du campus de l’université Omar Bongo devant les instances judiciaires compétentes », a déclaré le premier responsable de l’Université Omar Bongo dans les colonnes de l’Agence gabonaise de presse. Profitant de cette occasion, le recteur a exhorté les populations et les étudiants à dénoncer les coupables de ces vols au cas où ils auraient des informations à leur sujet, non sans solliciter le concours des pouvoirs publics afin qu’ils mettent en œuvre tous les moyens pour parvenir à une éradication définitive des facteurs d’insécurité au sein de l’établissement. 

Pour information, l’UOB enregistre des effractions au quotidien, et ce depuis 2010. Des salles de classe et bureaux administratifs sont vidés de leurs contenus, le mobilier et autres matériels à usage pédagogique sont la cible des voleurs. À ce jour, le butin de ces malfrats agissant généralement de nuit se chiffre à 17 grilles antivols, 134 splits et climatiseurs, 50 chaises et tables-bancs, 4 portes avec serrures endommagées, 14 réservoirs d’eau et cubitainers, selon les déclarations du recteur. Des chiffres qui devraient interpeller les autorités gouvernementales afin qu’une police universitaire soit mise en place. 

Par ailleurs, malgré les nombreuses promesses des autorités gouvernementales de poser des actions fortes pour sécuriser l’UOB, rien n’a été fait. Le campus qui s’étend sur une superficie de 32 hectares est toujours dépourvu d’une réelle barrière qui permettrait de filtrer les entrées et les sorties. À cela s’ajoutent les problèmes d’éclairage, et l’absence de police de proximité. Autant de maux pour lesquels sont attendus les pouvoirs publics qui semblent avoir d’autres priorités que le bon fonctionnement du Temple du savoir.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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