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UOB: à quand la mise en place de la police universitaire promise en 2019?

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L’insécurité grandissante à Libreville, comme dans les autres villes du Gabon, ressemble de plus en plus à une équation difficile à résoudre pour le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Défense ainsi que les services de police et de gendarmerie. Pour preuve, la recrudescence de petits larcins au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) et ses environs. Une situation pour laquelle l’annonce de la mise en place d’une police universitaire avait été faite en 2019 mais qui 3 ans plus tard semble avoir été reléguée aux calendes grecques.

Dans le souci de trouver une solution pérenne au phénomène d’insécurité que connaissent les universités et grandes écoles du Gabon, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Jean De Dieu Moukagni Iwangou avait présidé une séance de travail avec le recteur de l’université Omar Bongo Ondimba et les directeurs des écoles supérieures de Libreville et d’Owendo. A cette occasion, il avait évoqué l’idée de la création prochaine d’une police universitaire qui aurait pour objectif d’assurer la sécurité des étudiants et du personnel des établissements supérieurs publics du pays. Cependant, près de 3 ans après, l’annonce ne semble être qu’un énième coup de com au grand dam des riverains et étudiants victimes de nombreuses agressions.

Une situation qui cause désormais la psychose chez certains usagers de cette zone. Lesquels indiquent que depuis plusieurs semaines, il devient quasiment suicidaire d’être hors de son domicile au risque de se faire détrousser ou même agresser par des malfrats souvent postés dans des coins lugubres à la nuit tombée. Malgré les efforts faits dans le sens de quadriller les villes afin de résorber la délinquance urbaine de plus en plus grandissante, il semble que les résultats soient peu visibles dans les alentours de l’UOB où vols de matériels et découverte de foetus sont légions. 

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Par ailleurs, si la mise en place d’une police universitaire est actée, elle vient en contradiction avec de nombreuses règles en vigueur au sein du Temple du savoir. En effet, même si ladite police devrait permettre d’enrayer un tant soit peu le phénomène d’agression physique voire de crime observé ces dernières années au sein des établissements supérieurs du pays, il n’en demeure pas moins qu’il violerait les franchises universitaires, ce principe interdisant aux forces de l’ordre de pénétrer au sein des universités et autres écoles. Gageons qu’un compromis arrangeant toutes les parties soit trouvé afin que les agressions et autres actes de vandalismes au sein de l’UOB trouvent leur épilogue.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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