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Oyem: les nids-de-poule bouchés vont-ils tenir après Amissa Bongo ?

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À la veille des activités sportives et événementielles en lien avec la 16ème édition de la Tropicale Amissa Bongo, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem a reçu un coup de neuf devant masquer le piteux état de la route. Seulement, ces trous bouchés avec du ciment et du goudron risquent de ne pas mettre long feu.

Jadis fierté du pays et particulièrement pour la communauté Ekang, Oyem n’est plus que l’ombre de lui-même. Sa voie terrestre transformée en nids-de-poule à tous les kilomètres, a laissé place à une route dalmatienne. Pour ainsi dire que la couleur est désormais de deux types. Le noir pour les trous bouchés et le gris poussiéreux pour le reste.

Une initiative du gouvernement pour faire bonne figure durant la compétition reine du cyclisme africain qui ne semble pas du goût des riverains. « Donc il a fallu le retour de la Tropicale Amissa Bongo pour qu’ils viennent faire semblant ? Vraiment c’est pathétique », a fustigé un taximan. Les populations se questionnent quant à la pérennité de ces travaux.

Vont-ils se poursuivre une fois la compétition terminée ? Les autorités vont-elles enfin prendre le taureau par les cornes pour rétablir la qualité de la voie terrestre ? Autant de questions qui taraudent les esprits des Oyemois. Car il est clair que ce coup de pinceau donné sur la voie ne pourra pas panser les plaies de cette route. La moindre pluie pourrait la détériorer aussi vite qu’elle a été bouchée.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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