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Sommet UE-UA: Ali Bongo pour un changement de paradigme en matière d’éducation 

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L’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) ont scellé, ce vendredi 18 février à Bruxelles, au 6ème Sommet UE-UA « un partenariat rénové ». Pour porter cette ambition d’une relation euro-africaine refondée, l’organisation de ce Sommet a été définie autour de sept tables rondes réunissant les chefs d’Etat et de gouvernement. Prenant part à la table ronde sur la thématique « Education, Culture, Formation professionnelle, Migration et Mobilité », le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a vanté les avancées du Gabon en matière de l’offre de formation. 

Ce sommet a été l’occasion de poser les jalons d’une coopération renforcée entre l’Union européenne et l’Union africaine, en définissant une vision commune des défis qui se posent à nos deux continents. Sur le volet éducation, le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, a rapporté que le chef de l’Etat Ali Bongo a partagé avec ses pairs ce que fait le Gabon dans le domaine de la formation. 

Plaçant la jeunesse au centre des discussions, Ali Bongo Ondimba a rappelé que « pour se développer, l’Afrique a besoin de sa jeunesse. Mais cette jeunesse a besoin d’être éduquée pour avoir un emploi, condition d’une vie digne, et éviter d’avoir pour obsession la migration ». Dans le cas du Gabon, le chef de l’Etat a vanté les avancées du Gabon avec l’ouverture des filières professionnalisantes dans les universités, la création des campus professionnels multisectoriels et l’augmentation du nombre de centres de formation professionnelle dans les métiers porteurs. 

Il soutient également que, une Afrique qui doit se développer doit mettre en place des infrastructures et curricula qui vont résoudre l’équation formation-emploi. « La formation et l’employabilité, axes prioritaires au Gabon, sont donc des enjeux clés. L’Afrique et l’Europe doivent y travailler de concert. Chacun y a intérêt », a-t-il exhorté.

Lors de son discours sur la présidence française de l’Union européenne, Emmanuel Macron, le président de la France avait annoncé vouloir poursuivre « un partenariat commun dans le cadre du partenariat mondial pour l’éducation ». Les conclusions du Sommet devraient pouvoir dessiner la forme de ce partenariat et ses enjeux. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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