A La UneDerniers articlesECONOMIE

SEEG: Boundono Simangoye évincé de la présidence du conseil d’administration

Ecouter l'article

Le Conseil des ministres qui s’est tenu ce jeudi 1er septembre 2022 sous la présidence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a été l’occasion d’opérer quelques changements au sein de plusieurs administrations publiques et parapubliques. C’est le cas notamment à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) où Egide Boundono Simangoye a été éjecté de la fonction de président du conseil d’administration de cette entreprise.

Nommé lors du Conseil des ministres du 02 octobre 2020, Egide Boundono Simangoye n’aura pas survécu à la vague de nominations intervenues ce 1er septembre 2022. En effet, À l’issue de cette session, ce dernier a été purement et simplement évincé de la présidence du Conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon remplacé par Marcellin Massila Akendengue. 

Il faut souligner que la nomination du dernier suscité constitue un retour en grâce, puisqu’il avait occupé le poste de Directeur général de la SEEG à la suite de la rupture du contrat de concession entre l’Etat gabonais et le groupe français  Veolia au mois de février 2018. A contrario, la mise à l’écart de l’ancien directeur général de la Compagnie des mines d’uranium de Franceville (Comuf) serait consécutive aux bourdes accumulées depuis sa prise de fonction en 2020 avec en toile de fond des intrigues à répétition qui aura fini par plomber le climat au sein de l’entreprise. 

[acl_also_read title= »LIRE AUSSI » text= »SEEG: Boundono Simangoye fantasme-t-il sur le poste d’Alain Patrick Kouma?
 » link= »https://gabonmediatime.com/seeg-boundono-simangoye-fantasme-t-il-sur-le-poste-dalain-patrick-kouma/ »]

En effet, l’opinion se souvient encore des agissements dont s’était fait l’écho l’hebdomadaire L’Aube du mardi 26 octobre 2021. En ce temps, nos confrères dénonçaient les tentatives de sabordage dont Egide Boundono Simangoye se serait rendu coupable vis-à-vis du directeur général de l’époque Alain Patrick Kouma avec pour objectif semble-t-il inavoué de devenir la seule autorité décisionnelle de l’entreprise.

Pis, le dernier épisode en date aura été son implication pour le moins curieuse dans la tentative d’acquisition de l’ancien siège de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) pour la faramineuse somme de 8,2 milliards de FCFA. Une opération divulguée par le n°526 de l’hebdomadaire La Loupe avec comme preuve un document émanant du Conseil d’administration du 11 novembre 2021 de la SEEG et signé de son président le sieur Egide Boundono Simangoye faisant état de l’acquisition dudit l’immeuble. D’ailleurs cette nouvelle affaire impliquant l’ancien ministre d’Omar Bongo Ondimba n’avait pas manqué de susciter un tollé dans l’opinion avec comme conséquence une menace de grève des agents de la SEEG qui n’avaient pas compris l’opportunité d’une telle opération alors que l’entreprise fait face à des difficultés d’ordre infrastructurel. 

[acl_also_read title= »LIRE AUSSI » text= »Achat du siège de la SNBG: de quelles «hautes autorités» Boundono Simangoye a-t-il reçu mandat?
 » link= »https://gabonmediatime.com/achat-du-siege-de-la-snbg-de-quelles-hautes-autorites-boundono-simangoye-a-t-il-recu-mandat/ »]

Il faut dire que l’ancien Haut commissaire à la présidence sous Omar Bongo Ondimba était très coutumier de ce type d’esbrouffe. En effet, le passage de ce dernier au sein de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) n’aura pas été un long fleuve tranquille pour ses collaborateurs. Une accumulation de casseroles qui aurait semble-t-il décidé l’exécutif à acter son éviction de la présidence de la société chargée de la production, de la distribution et de la commercialisation de l’eau et l’électricité.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

Articles similaires

Un commentaire

  1. Vraiment les gens qui ont pille le pays il faut laisser la place a d’auttes c’est vomme la situation actuelle ou les myenes occupent pres que 80% des postes au Gabon de la diplomatie en passant par la présidence de la Republique et les autres ethnies deviennent quoi au Gabon?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page