Auteur d’un documentaire à succès, «l’Africain qui voulait voler», la gabonaise Samantha Biffot, réalisatrice de cinéma de formation, a de grandes ambitions, notamment celle de voir briller le cinéma africain. Aujourd’hui elle utilise les nombreuses cordes à son arc et n’hésite pas à explorer d’autres horizons, tels que le court métrage et les grands formats.
À 33 ans, la réalisatrice gabonaise, Samantha Biffot, veut étendre son art, aux longs-métrages afin de participer, elle aussi, au rayonnement du 7e art africain. Insatiable, celle qui a déjà réalisé de nombreux courts et moyens métrages se donne un nouveau défi.
Elle n’est pas novice dans le domaine. En effet, la cinéaste a déjà à son actif trois courts-métrages qui ont su se faire apprécier des africains à travers le monde. «Parents mode d’emploi», «Taxi sagat» et «Kongossa telecom» sont autant de courts-métrages qui révèlent le talent de Samantha Biffot.
Cette dernière a révélé au cours d’une interview accordée au média Adweknow, que prendre de l’avance devenait une nécessité dans, «le paysage audiovisuel en Afrique francophone est en pleine essor. La demande est en train d’exploser surtout le besoin en contenu de qualité est de plus en plus au centre des priorités pour le public africain», cette réalité réveille en elle des ambitions de production 100% africaines.
Née en 1985, Samantha a grandi entre le Gabon, la France et la Corée, autant de cultures qui ont nourri sa passion cinématographique. Aujourd’hui, le regard tourné vers le grand format, Samantha Biffot garde à cœur le désir des africains «de voir des images, des histoires qui parlent d’eux», leur «besoin d’identification», dit-elle dans son interview, comme l’essence de sa future évolution.
Dans tous les cas, la femme de cinéma qu’elle est se montre enthousiaste à l’idée de participer à «l’éclosion» des nouveaux talents du cinéma africain.