C’est par le biais d’une publication sur son compte officiel facebook que le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) a informé l’opinion de ce que la plainte déposée à la Cour Constitutionnelle aux fins de contester la révision constitutionnelle a fait l’objet d’un rejet par Marie Madeleine Mborantsuo. Une attitude de la Haute cour condamnée par Imhotep Bruno Ben Moubamba qui a pour l’occasion annoncé la mort de notre Loi fondamentale.
C’est « pour l’honneur et pour l’Histoire, Au nom des principes, des valeurs et des normes de la République Gabonaise, En son nom et sur ses instructions » que l’ancien vice Premier ministre en charge de l’Habitat avait par le truchement d’une plainte, saisi la Cour Constitutionnelle et par ricochet la présidente de cette auguste institution Marie-Madeleine Mborantsuo.
Cette plainte déposée le 4 janvier 2020 devant la Cour Constitutionnelle de la République Gabonaise et envoyée à la Cour Africaine des Droits de l’Homme avait pour objet la contestation de la révision constitutionnelle. Dit autrement Imhotep Bruno Ben Moubamba et l’ACR déposaient « une plainte contre le gouvernement gabonais pour violation caractéristique de la Constitution de notre pays au moyen d’une révision contestée de la Loi fondamentale Gabonaise », a-t-on pu lire.
Une démarche qui n’a malheureusement pas prospéré car explique sur son compte facebook l’ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2016 « La Présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon Madame Marie-Madeleine Mborantsuo a rejeté notre plainte contre la révision de la Constitution Gabonaise ce 4 janvier 2021 », a-t-il indiqué. Une attitude de la Haute Cour qui, pour le leader de l’ACR, consacre la mort de la mère des lois gabonaises. « La Constitution gabonaise est déjà morte ! », a-t-il conclu.