Réunis le 15 septembre dernier, les directeurs généraux du Trésor Public, des Impôts, des Douanes et des Hydrocarbures ont évoqué avec les syndicats de ces administrations, les nombreuses questions liées au paiement de diverses primes aux agents de ces services publics bras séculier financier de l’Etat. Au sortir de cette séance de travail, il en est ressorti notamment que que le paiement de prime au rendement et de la performance constituait la solution pour aux multiples crise qui minent régies financières.
Les nombreux remous enregistrés ces dernières semaines au sein des régies financières gabonaises, ont conduit les directeurs généraux du Trésor Public, des Impôts, des Douanes et des Hydrocarbures à échanger avec les partenaires sociaux. Autour de quatre points cruciaux à savoir : le paiement de la PPB, l’encadrement de la PST, la situation des agents en attente d’intégration et l’examen des fichiers de paiement de primes, les deux parties ont élargi leurs champs de possibilités.
En effet, évoquant le premier point qui avait déjà été sujet à un accord, les directeurs généraux en ont profité pour transmettre le fichier des « agents prioritaires qui seuls seront payés à chaque fois que l’Etat sera confronté à des tensions de trésorerie ». Concernant l’encadrement de la PST qui était le deuxième sujet à l’ordre du jour, administration centrale et partenaires sociaux ont marqué leur accord pour l’établissement d’un cadre légal devant notamment offrir plus de transparence.
Par ailleurs, conscient du fait que « le contexte actuel de crise sanitaire a des répercussions sur les ressources de l’Etat » comme l’a évoqué un leader syndical, les deux parties se sont accordées sur le fait que les primes devront désormais être rattachées à la performance des agents et non plus plafonnées. Un juste retour des choses, quand on sait que les prévisions de recettes sur les trois prochaines années sont globalement au rouge.
Les directeurs généraux du Trésor Public, des Impôts, des Douanes et des Hydrocarbures, ainsi que les partenaires sociaux doivent en réalité répondre aux questions suivantes : Comment payer une prime basée sur la performance de manière uniforme à tous les agents ? Comment la maintenir fixe dans ce cas, alors qu’elle doit varier en fonction de la performance ? Quel cadre règlementaire mettre en place pour déterminer en toute transparence de quelles recettes sont tirées lesdites primes.
Telles sont les questions d’ordre essentiel, sur lesquelles les différentes parties devraient se concentrer et trouver des réponses claires et pérennes pour l’intérêt national quand on sait que les régies financières sont des administrations essentiels à la relance de l’économie dans un contexte de riposte contre la Covid-19.