C’est ce samedi 13 août 2016 que le candidat de l’Union nationale, Casimir Oye-Mba, soutenu par l’Alliance Démocratique et Républicaine de Didjob Divungi Di Ndinge et de l’Union du Peuple Gabonais présidé par Moukagni-Iwangou a ouvert sa campagne.
Au cours du prononcé de son discours intitulé : “ L’homme des moments difficiles : Casimir Oye-Mba. Il l’a déjà fait, il le refera encore”, il a lancé un appel à l’endroit des autres candidats à savoir Bruno Ben Moubamba, à Pierre Claver Maganga Moussavou, à Jean Ping, à Léon Paul Ngoulakia, à Guy Nzouba Ndama, à Raymond Ndong Sima, à Dieudonné Minlame et tous ceux qui sont “ sincèrement convaincus de la nécessité de tourner la page “.
Casimir Oye-Mba précise qu’avec gravité : “ je voudrais les inviter à se souvenir de ce que nous devons à notre pays. Nous lui devons beaucoup, nous lui devons tout parce qu’il nous a tout donné ”. D’un ton apaisé, il a appelé ses compatriotes à plus de réalisme. “Je voudrais leur demander d’en prendre toute la mesure. Notre pays est l’otage d’un régime corrompu et brutal, qui détruit ses fondations et plonge notre peuple dans la désespérance”, affirme-t-il.
“ Le Peuple Gabonais nous demande de nous unir afin de libérer notre pays. Il nous demande d’aller au-delà de nous-mêmes, de nos propres personnes, de taire nos égos et de faire preuve de courage. Il nous demande de mobiliser toutes nos énergies pour l’intérêt supérieur de la Nation ”. Casimir Oye-Mba reste donc favorable à l’unité de l’opposition et à la désignation d’un unique candidat.
Il estime cependant que “ la candidature unique est nécessaire. Mais elle n’est pas suffisante. À la détermination des candidats doit s’ajouter l’unité, la détermination et l’engagement du Peuple. L’engagement de tout le peuple Gabonais”. C’est son canevas pour parvenir à l’alternance tant souhaitée.
Cet appel rejoint celui lancé par d’autres candidats et même par des acteurs de la société civile à l’instar de Maître Fabien Méré qui à l’occasion de sa déclaration du 6 août 2016 affirmait « l’opposition gabonaise désignée sous ce terme, se doit dans les jours qui viennent, très rapidement convenir en off s’il le faut, puis en public, de n’avoir qu’un seul représentant. Aujourd’hui l’expression la plus utilisée est « candidat unique » ».