Ecouter cet articleLa construction de la route Port-Gentil-Omboué, longue de 95 km, aurait-elle une incidence négative dans certaines localités jouxtant cette infrastructure ? C’est du moins le sentiment qui se dégage face à la montée de l’insécurité dans le canton Ozouri qui devient un haut lieu de la criminalité en tous genres.
En effet, au moment où les autorités de cette localité se préparent à faire face au flux touristique à la suite de la mise en service de la nouvelle route, cette petite bourgade logée entre Port-Gentil et Omboué enregistre plusieurs débordements. Entre braquage, proliferation de la prostitution, vente et consommation des stupéfiants, cette localité semble devenir un no man’s land.
Visiblement préoccupés par cette situation, les habitants de cette localité ne manquent plus d’interpeller les pouvoirs publics car ne sachant pas à quel saint se vouer. « On a toujours tendance à dire que la route apporte le développement, mais la route nous a également apporté beaucoup de fléaux. C’est des fléaux que nous connaissons dans la ville de Port-Gentil, et qui se sont déportés à Ozouri, par le passage de la route. À côté de l’insécurité, il y a également la consommation de stupéfiants, des drogues », s’est indigné un habitant, cité par le site Gabonactu.
Cette station balnéaire est depuis son accessibilité, confrontée à une activité touristique de part et d’autre de la lagune et du côté terrestre. Blancs, noirs, pêcheurs et expatriés se donneraient à cœur joie aux drogues de tous genres. Les gardes côtes, les Officiers des eaux et forêts, les éléments de l’Agence nationale des parcs nationaux et ceux de la gendarmerie, sont invités à jouer leur partition afin de limiter la montée de ce fléau dans cette si petite bourgade du pays.
