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Police nationale: silence assourdissant de Serge Hervé Ngoma après l’agression d’un ressortissant camerounais

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5 jours après la bavure policière du pk8 sur Nsagou Mohamed, un jeune footballeur Gabonais passé à tabac par un agent « jaloux », l’opinion publique demeure en attente des éclaircissements à propos de ces incidents malheureux et déplorables. En  effet, le commandant en chef des forces de police nationale, le Général de Brigade Serge Hervé Ngoma est dans l’omerta totale et ce, en dépit des mobilisations des ressortissants Camerounais. 

Que faut-il pour que les autorités judiciaires compétentes se saisissent de l’affaire relative à l’agression du jeune footballeur bi-national Olivier Ndong alias « Lampard », de son vrai nom Nsagou Mohamed ? Proches, amis et même témoins se sont démarqués par des dénonciations toutes aussi liées que complémentaires. Pourtant, pour le Général de Brigade Serge Hervé Ngoma, ces informations ne semblent pas suffisantes pour déclencher une enquête administrative interne en sa qualité de Commandant en chef de la police.

[acl_also_read title= »LIRE AUSSI » text= »Gabon: mobilisation des ressortissants camerounais après l’agression policière d’un des leurs » link= » https://gabonmediatime.com/gabon-mobilisation-des-ressortissants-camerounais-apres-lagression-policiere-dun-des-leurs/ »]

Aucune communication de la part de la Préfecture de police sur son compte officiel Facebook encore moins devant la télévision nationale où elle est souvent prompte à se produire en cas d’atteinte à l’intégrité d’un agent de forces de sécurité. Est-ce à dire que le général de brigade minimise l’agression arbitraire sur ce compatriote pour cause de rivalité? Aussi faut-il rappeler que la victime est abandonnée tel un indigent au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (UOB) où il risque une expulsion pour cause d’impayés.

Jointe par voie téléphonique, la Préfecture de Police a tout simplement rejeté l’anathème sur la personne du préfet qui devrait, selon notre interlocuteur, s’occuper personnellement de cette affaire. « Si vous voulez des informations vérifiées rapprochez-vous directement du préfet de Police lui-même », a-t-il souligné. Une réponse qui donne le ton sur l’intérêt porté par les policiers sur cette affaire qui on l’espère ne terminera pas en drame. 

Pour l’heure, Nsagou Mohamed demeure dans un état critique sans assistance aucune des forces de Police. Une chose est d’ores et déjà sûre c’est que cette énième bavure policière tributaire de l’excès de zèle des agents de forces de l’ordre pourrait laisser des traces dans la relation bilatérale Gabon-Cameroun. À ce propos, l’ambassadrice du Cameroun au Gabon son Excellence Edith Félicie Ondoua Ateba, a soutenu les mobilisations de ses compatriotes. Nous y reviendrons !

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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