L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les principaux pays non membres du cartel, ont conclu en novembre dernier un accord de limitation de la production d’hydrocarbures. Celui-ci semble avoir produit l’effet escompté. Les cours du pétrole ont atteint, la semaine dernière, leurs plus hauts niveaux de l’année.
À New York, le cours du baril de WTI, la référence sur le marché américain, a atteint vendredi 23 décembre un sommet, à 53,02 dollars sur le contrat pour livraison en février. En Europe, à plus de 55 dollars, le baril de brent est lui aussi proche des plus hauts annuels.
Une nouvelle qui a conduit les analystes de JPMorgan à revoir à la hausse leurs estimations des prix du pétrole, même si leur objectif de cours reste très raisonnable, à 56,25 dollars pour le baril de WTI nous rapporte Direct Infos Gabon. « Cette modération s’explique par la position dominante des États-Unis qui pourraient profiter de la hausse actuelle des cours pour faire repartir leur production. » poursuit le site.
Baker Hughes, le géant américain des services pétroliers, fait quant à lui déjà état d’une augmentation du nombre de puits actifs outre-Atlantique. Comptant certainement sur une reprise de la production d’hydrocarbures issue du gaz de schiste, rentable à partir d’un baril à plus de 50 dollars.