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Oyem: un prisonnier retenu au centre hospitalier pour des impayés de soins

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Le Centre hospitalier régional d’Oyem (CRHO), se trouvant dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem, a été le théâtre d’une situation pour le moins inédite. En effet, un compatriote, détenu à la maison d’arrêt d’Oyem a été retenu pendant deux semaines dans la structure hospitalière. Une situation consécutive à un impayé de factures.

C’est un fait pour le moins inédit survenu récemment au Centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO). Notamment, la rétention d’un détenu admis en hospitalisation pour des soins médicaux et à qui l’hôpital va exiger le paiement des soins administrés. Un fait surprenant quand on sait que les prisonniers bénéficient d’un régime spécial qui permet leur prise en charge gratuite dans les établissements hospitaliers publics.

Le patient avait été admis au CHRO pour y subir une intervention chirurgicale. Guéri de son affection et au moment de ramener le prisonnier à la maison d’arrêt d’Oyem, la direction provinciale de sécurité pénitentiaire se verra opposer une fin de non-recevoir, au motif que l’intéressé ne s’est pas acquitté de ses frais médicaux. Il aura donc fallu attendre deux semaines et l’intervention d’autorités locales notamment, le gouverneur, le directeur régional de santé et le procureur de la République, pour que la situation connaisse son épilogue. 

Selon nos confrères de l’AGP, derrière cette réaction de la structure hospitalière se cachent, des affaires de ristournes rétrocédées par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, au personnel médical, des agents publics, qui permettent le bon fonctionnement de l’hôpital. 

Pour information, le non-paiement des quote-parts CNAMGS a déjà fait l’objet de mouvements d’humeur dans plusieurs centres médicaux du pays. Toute chose qui devrait interpeller les plus hautes autorités en l’occurrence le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et le ministre de la Santé, le Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong afin d’endiguer ce phénomène.  

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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