Derniers articlesSOCIETE

Oyem: les transporteurs terrestres refusent de baisser les prix

Ecouter l'article

Réagissant au maintien par les transporteurs terrestres de la hausse des prix dans les transports en commun, le préfet du département du Woleu, dans la province du Woleu-Ntem a convoqué une réunion avec les transporteurs urbains. Une rencontre au cours de laquelle, ces derniers ont indiqué leur refus quant à la baisse des prix malgré la levée des mesures par le gouvernement. Une situation qui a une incidence indéniable sur les usagers. 

Majoré à la suite de la découverte du patient zéro en mars mars 2020, le prix du transport urbain n’a pas cessé de grimper en flèche. Au demeurant, les transporteurs terrestres notamment ceux qui exercent comme taxis et autres clandos n’ont pas hésité à se tailler la part du lion. Avec le prix du trajet classique qui a quadruplé. Ces derniers arguant que la réduction du nombre de passagers les y a contraints. Seulement, malgré la levée de l’ensemble des mesures restrictives, les opérateurs économiques ne semblent pas décidés à revenir aux anciens tarifs.

Une inflation qui ne s’explique plus d’autant plus que la mesure concernant la limite de places a elle aussi été levée. Convoqués pour un retour aux prix avant le covid-19, les transporteurs urbains de la ville d’Oyem ont exprimé leur refus quant à cette décision. Malgré des pourparlers qui se sont tenus plus de deux heures, ces derniers, s’obstinent à garder les mêmes tarifs. Une inflation qui ne s’explique plus d’autant plus que la mesure concernant la limite du nombre de places a elle aussi été levée.

Une situation incompréhensible pour le préfet qui malgré tous ses efforts n’est pas parvenu à les faire plier. Par ailleurs, Jean Robert Menié, le président du syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon avait annoncé que des sanctions pourraient être prises à l’encontre des réfractaires. Vivement leur effectivité afin que les transporteurs véreux reviennent à de meilleurs sentiments. 

Pour l’heure, les populations sont les premières victimes de ce refus de se plier à la décision du gouvernement. Il revient donc aux pouvoirs publics notamment le ministre des Transports Brice Paillat de mettre de l’ordre dans ce secteur surtout que les agissements sont observables dans plusieurs autres localités du pays.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page