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Mouvement des casseroles: « Tournons la page » condamne les arrestations en cascade des jeunes leaders

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C’est par le biais d’un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Gabon Media Time ce lundi 15 mars que la plateforme de la société civile « Tournons la page » a condamné les arrestations et détentions arbitraires ayant sanctionné le mouvement des casseroles. Occasion pour cette organisation d’appeler les autorités judiciaires à faire toute la lumière sur les décès de Gildas Iloko et Djinki Derick Emane M’vono, près d’un mois après l’ouverture de l’enquête.

A l’entame de leur propos, les leaders de l’organisation internationale pour la promotion de la démocratie et les droits de l’Homme baptisée « Tournons la page », ont pointé du doigt le non-respect des engagements du Gabon pourtant promu à la Commission des Droits de l’Homme des Nations-Unies. Pour Marc Ona Essangui, cette promotion est d’autant plus étonnante que notre pays traîne « un indice de liberté dans le monde en 2020 peu reluisant qui place notre pays dans la catégorie « État pas libre » avec un score de 22/100 dont 3/40 en droits politiques et 19/60 en libertés civiles », a indiqué le leader de la société civile.

En outre, Marc Ona Essangui a dénoncé au nom de ses pairs, « la récente arrestation arbitraire des citoyens ayant initié et/ou participé à une manifestation pacifique ». Laquelle consistait à manifester à l’aide d’une casserole et une louche pour attirer l’attention des autorités sur le caractère risqué des mesures restrictives prises le Vendredi 12 février dernier par le gouvernement.  Il s’agit entre autres de Philippe Arsène Owono, Gaël Koumba Ayoune, Jeff Blampain, Dimitri Ombinda et du rappeur Hoffman.

Une vague d’arrestations qui dénotent d’une violation manifeste de l’article 1 alinéa 2 de la Constitution gabonaise qui consacre la liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression et de communication. Occasion pour la plateforme de la société civile d’appeler à la mise en liberté sans condition des leaders jeunesse détenus à la prison centrale de Libreville. Non sans exiger que toute la lumière soit faite sur « l’assassinat par balle aux heures de couvre-feu des deux citoyens Gildas Iloko et Djinki Derick Émane M’vono », ont-il conclu à ce propos.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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