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Mouila: un «fou» s’introduit nuitamment dans une maison et tente de violer une jeune fille

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Les faits se sont déroulés récemment à Mouila dans le chef-lieu de la province de la Ngounié, rapporte le quotidien L’Union dans sa livraison du mercredi 17 novembre 2021. Selon le récit de notre confrère, un malade mental se serait introduit nuitamment dans un domicile du quartier Dikongo et aurait tenté de violer une jeune fille. 

Les faits. À Dikongo dans le 2e arrondissement de Mouila, O. M. compatriote la trentaine révolue et souffrant de troubles mentaux depuis 2009 termine comme à son habitude les tâches ménagères qu’il effectue la journée chez sa tante au quartier Mangui. Une fois terminé, il aurait passé sa journée dans la rue, sans vêtements. Aux environs de 4 heures du matin. Il serait parvenu quartier Dikongo et se serait introduit par effraction dans une maison. Une fois à l’intérieur, l’intrus aurait surpris des filles endormies profondément dans la salle de séjour. 

Voulant assouvir sa libido, il aurait pris l’initiative d’ôter le sous-vêtement de l’une d’entre elles. Mais au moment de passer à l’acte, la victime se serait rendue compte de la présence du malade mental. Prise de peur, elle aurait hurlé de toutes ses forces afin d’alerter les habitants de la maison. Le chef de famille est le premier à arriver, mais il ne parviendra pas à neutraliser, car ce dernier réussit à prendre promptement ses jambes à son cou.

Une situation que le chef de famille ne comprend toujours pas. « Je me demande bien comment il a fait pour sortir aussi vite de ma demeure. Il était complètement nu », a-t-il déclaré à notre confrère de L’Union. En prenant la fuite, O.M. aurait abandonné sa paire de babouches. C’est en revenant sur les lieux, dans le but de la récupérer, qu’il aurait été neutralisé par le responsable de famille, aidé notamment par les voisins. Alertés, les éléments de l’unité de la Sûreté urbaine du commissariat de police de Mouila vont procéder à l’interpellation du malade mental, qu’ils conduisent au poste pour son audition.

Lors de son interrogatoire, les pandores, ne tardent pas à comprendre que l’individu souffre de troubles mentaux. Un constat qui va les contraindre à le remettre en liberté. Une situation qui, au regard de l’irresponsabilité pénale des malades mentaux, devrait conduire le ministère de la Santé à déployer également à l’intérieur du pays son opération de ramassage de ces derniers mais aussi de doter les hôpitaux régionaux de centres psychiatriques. 

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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