De passage à Oyem dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem; le Secrétaire Exécutif de l’Union Nationale (UN), Minault Maxime Zima Ebeyard a entretenu les populations sur la situation sociopolitique que traverse le pays, à cette occasion il les a rassuré sur la position de son parti, qui est résolument engagé dans le combat pour le changement et l’alternance.
Abordant la question de l’engagement de l’Union nationale pour faire aboutir le besoin d’alternance exprimé par les populations depuis l’élection présidentielle du 27 août 2016, il a souligné que «l’UN est au service du Gabon. C’est pour cela que chaque fois qu’il nous faut choisir entre notre Parti et notre Pays, nous préférons sacrifier notre Parti».
«C’est ce que nous avons réalisé en août dernier où notre président a porté seul, avec détermination, courage et de façon sincère, la démarche ayant abouti à la candidature unique de l’opposition, résultat sans lequel la résistance actuelle n’aurait jamais eu lieu»; a t-il relevé.
Par ailleurs, il a fustigé les critiques qui fusent ici et là sur le positionnement de son parti, estimant que celui-ci a beaucoup donné lors du choix du candidat unique de l’opposition pendant le scrutin présidentielle de 2016. «Nous avons sacrifié notre candidat, nous avons aussi sacrifié l’ambition de notre parti pour privilégier le Gabon. Beaucoup semblent l’oublier aujourd’hui et agissent comme si cette candidature unique avait été une évidence»; a lancé Minault Maxime Zima Ebeyard .
«Notre défi est grand et chacun doit pouvoir le relever depuis la position où il est le plus capable»; a t-il rappelé.
Revenant sur la la lutte que mène l’opposition depuis bientôt un an pour la reconnaissance de la vérité des urnes, le Secrétaire exécutif de l’UN s’est voulu catégorique «l’ambition de l’Union Nationale est que M. Jean PING dont nous avons porté la candidature en août 2016 et qui a gagné cette élection accède au pouvoir. L’Union Nationale se tient à ses côtés, l’Union Nationale résiste à ses côtés et joue pleinement sa partition»; a-t-il martelé.
«Nous pensons que le temps actuel n’est pas un temps pour les ambitions personnelles, c’est un temps de service. Nous pensons que si pour atteindre notre objectif, il faut que nous allions balayer les rues de notre quartier, alors on le fera. L’heure est au service et non à une juxtaposition des ambitions personnelles»; a t-il conclu.