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Mbigou: une enseignante décède faute de soins après une complication de grossesse

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Laetitia Bouka, jeune enseignante à l’école « Christ ressuscité de Mbigou » est passée de vie à trépas le jeudi 22 avril dernier, à Mbigou, le chef-lieu du département de la Boumi-Louétsi dans la province de la Ngounié. Cette dernière serait décédée au Centre de santé de la localité par faute de soins appropriés alors qu’elle attendait un enfant.

Tout serait parti d’un rapport médical établi au mois de décembre 2020. Lequel révèle que sa santé ainsi que celle de son futur enfant  étaient menacées. Dans la foulée, la jeune enseignante se rend donc à l’hôpital de Bongolo réputé pour son expertise médicale. De retour, elle reprend ses activités. Tout semblait dès lors aller pour le mieux jusqu’à ce qu’un énième malaise refasse surface.

En effet, dans la semaine du 11 au 17 avril 2021, Laetitia Bouka fait savoir à ses collègues qu’elle a des fortes fièvres répétées, accompagnées de douleurs abdominales mais sans trop les inquiéter. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle finisse hospitalisée au centre hospitalier de Mbigou. Seulement, la structure sanitaire est dépourvue de plateau technique adapté à la prise en charge optimale des cas aussi délicats.

Face à l’incapacité des agents de santé à lui fournir des soins d’urgence appropriés, l’enseignante sera évacuée dare-dare vers l’hôpital de Bongolo. Elle y rendra l’âme. L’enfant n’aura pas plus de chance. Un énième cas de décès lié à l’inefficacité de nos structures hospitalières publiques dans l’offfre de soins. Si à Libreville, Port-Gentil et Franceville, les structures privées parviennent à pallier ces manquements, il n’en est pas le cas dans des régions éloignées comme Mbigou.Toute chose qui devrait Interpeller les plus hautes autorités en l’occurrence le ministre de la Santé, le Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong. Doit-on rappeler que l’égalité des chances prônée par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, intègre la capacité pour tout citoyen d’être pris en charge de manière égalitaire au sein des hôpitaux et centres de santé et que cet idéal n’est possible qu’en les équipant? Il est judicieux que des actions soient entreprises afin de stopper l’hémorragie dont les seules victimes sont les populations.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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