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Libreville: le ramassage des ordures ménagères à l’arrêt ?

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À quelques jours de la célébration des fêtes de fin d’année, les artères de Libreville croupissent sous des tas d’immondices. Une situation déplorable pour les populations qui se retrouvent dès lors exposées aux dangers liés à la pollution de l’environnement et ce, au nez et la barbe des autorités municipales compétentes.

Avec un budget primitif de plus  26 milliards de FCFA pour l’exercice de 2022 intégrant l’entretien des voiries de la capitale gabonaise, la municipalité de Libreville jouit d’une autonomie financière conséquente. Cependant les tas d’immondices jonchent plusieurs quartiers de la capitale politique du pays. De nzeng ayong à alibadeng en passant par Awendjé en allant au PK8, les bacs à ordures attendent désespérément d’être vidé.

Une situation qui n’est pas sans risques pour la santé des populations qui sont exposées au quotidien aux  odeurs nauséabondes. Et ce, alors que plusieurs ménages ont des enfants en bas âge, des personnes âgés et en santé fragile.Aussi pour les défenseurs de l’environnement, la mauvaise gestion des ordures ménagères pourrait conduire à une catastrophe écologique

En panne de solution pour remédier à ce problème,  l’édile de la capitale Christine Mba Ntutumu Mihindou qui rejette l’anathème sur les populations en indiquant que l’insalubrité que connaît Libreville serait en partie due à l’incivisme des populations. Une raison fallacieuse d’autant plus que le ramassage permanent des ordures est inexistant dans les rues de Libreville.

Par ailleurs, selon de nombreux observateurs, la question de la gestion des ordures ménagères ne saurait être solutionnée par  des amendes infligées aux simples citoyens, quand des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur la municipalité. Faut-il rappeler que dans l’optique de résoudre cette problématique le gouvernement avait annoncé l’organisation d’un concours de l’arrondissement le plus propre qui jusque-là est limité à la présentation des critères de la compétition.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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