La triste et regrettable découverte macabre a été faite le mardi 11 janvier 2021 au quartier dit Nzeng-ayong dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville. Le nouveau-né aurait été retrouvé, le corps sans vie, baignant aux alentours de 6 heures du matin dans les eaux usées sous le pont de la Gaboprix sis entre la nouvelle cité et l’école Dragages, rapporte le site 7joursinfos.
Le corps du nourrisson a été repêché des eaux par les sapeurs-pompiers aidés par les forces de police alertées par les riverains ayant fait la découverte. La police scientifique présente sur les lieux du drame aurait même retrouvé le cordon ombilical lié à des objets flottants sur l’eau. Le nouveau-né d’environ 8 mois était en état de décomposition primaire.
Plusieurs personnes dans le voisinage estiment qu’il s’agirait d’un dépôt fait par une jeune fille. Seul bémol, l’identité de l’auteure de cet acte odieux reste à définir. Une chose semble évidente, c’est que le corps sans vie a été déposé en aval de l’autre côté de la Gaboprix. Soit le cours d’eau en provenance des bassins versants de l’échangeur de Nzeng-ayong.
Repêché des eaux, le corps du nouveau-né a été emporté par les agents qui ont, dans la foulée diligenté, une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Un énième cas d’avortement qui remet sur la table la problématique des avortements au Gabon. Pour information, cette pratique peu orthodoxe est prohibée par le loi gabonaise notamment le Code pénal nouveau.
L’article 244 dudit Code dispose que « quiconque, par aliments, breuvages, médicaments,manœuvres, violences ou par tout autre moyen, a procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte ou supposée enceinte, qu’elle y ait consenti ou non, est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 2.000.000 de francs au plus ». Les personnes qui voudraient s’y adonner sont dès lors avisées.