Ce lundi 27 février 2017, les amoureux des beaux mots ont assisté à la présentation de l’œuvre poétique du néophyte Michel Ambouroue, une œuvre qui s’inscrit dans le voyage littéraire au cœur de la littérature gabonaise. Une occasion donnée au public d’apprécier la «Plume» de cet auteur qui, indéniablement, fera des émules dans l’histoire poétique du Gabon et au-delà.
C’est donc sous la maestria de Nadia Origo, directrice des éditions Doxa, que l’œuvre poétique de Michel Ambouroue a été présentée officiellement au public. Occasion pour les aficionados de la littérature de savourer les textes de ce recueil de poèmes d’un auteur aussi introverti que mystérieux.
Ouvrant cette rencontre solennelle, le talentueux critique littéraire, Benicien Bouschedy à disséquer de manière chirurgicale cette œuvre intitulée « Ma Plume », qui au demeurant dénote « la totalité microstructurale dans laquelle sens et forme sont étroitement solidaires ». «Elle est une plume qui pisse le sang comme chantait Joefroid dans ‘’Entre la pierre et la plume’’, si on regarde de très près la couverture (…) elle semble être jetée dans l’immaculée pour se recharger des cris de lamentation, des douleurs plurielles qui calomnient les opprimés devant l’indifférence de la société, ou du sang des innocents victimes de la barbarie meurtrière du 21ème siècle» a-t-il vigoureusement clamé.
In fine et succinctement, Michel Ambouroue a évoqué devant le public venu nombreux, la genèse de la composition de son œuvre. Abordant la question de son inspiration, l’auteur a expliqué que «la difficulté réside dans l’appréciation que pourrait se faire le public». Par ailleurs, la radicalité de l’œuvre demande une certaine introspection dans la conscience sociétale pour en comprendre le sens, mais l’auteur indique que «Ma Plume» est accessible à toute les couches de la société: «j’écris pour les personnes de ma génération, mais encore plus pour les anciens, les jeunes, les femmes… » a-t-il précisé.
En outre, Michel Ambouroue connu pour être également un homme de Dieu, estime que l’art poétique ne constitue pas un obstacle à la pratique de la religion, «je pense qu’on peut être chrétien et penser autrement», la poésie étant par ses beaux mots inscrit dans l’éternité, une éternité qui émane indéfiniment de Dieu .