La Commission permanente de discipline du Parti démocratique gabonais a, dans une note à l’attention des militantes et militants de cette formation politique, rappelé qu’il est interdit aux détenteurs d’une carte du PDG d’appartenir à des associations politiques et que la violation de cette règle entraîne des sanctions.
En effet, selon le point 9 du rapport général du 11ème Congrès du PDG, il est expressément stipulé qu’il est «interdit pour les militants régulièrement encartés au PDG d’appartenir à des associations politique sous peine de sanctions», a rappelé Guy Benjamin Ndounou, président de la Commission permanente de discipline.
Cette résolution unanimement adoptée au cours du congrès dit de la «régénération» vise, selon la Commission permanente de discipline, «à renforcer la cohésion et l’unité de notre famille politique». Toute chose qui n’est pas partagée par de nombreux cadres du PDG qui continuent, en dépit de ladite résolution, de mener des activités publiques à caractère politique.
Constatant qu’un certain nombre de structures associatives animées par des membres du PDG subsistent, la Commission permanente de discipline a pris acte de «ces agissements blâmables» et «a adressé une sévère mise en garde aux militants coupables de telles dérives».
De plus, la Commission permanente de discipline constate la prolifération d’associations et autres ONG animées et parrainées par des membres du Parti démocratique gabonais. Cette situation serait de nature à créer un climat de confusion et de division au sein de cette formation politique qui a connu, au cours des dernières années, de batailles farouches de leadership qui ont failli conduire à la dissolution du parti.