En prélude à la prochaine rentrée académique, le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a présidé une séance de travail avec les chefs d’établissement de la capitale. Il était question lors de cette rencontre de faire le point sur les structures qui devraient accueillir les nouveaux bacheliers dont l’effectif s’élève à 17 000.
A l’approche de la rentrée, la question de l’accueil des nouveaux bacheliers était à l’ordre du jour de la rencontre entre les chefs d’établissement et le membre du gouvernement. Il était donc question de trouver avec ses partenaires de l’Etat des solutions à la problématique de l’insuffisance de la capacité d’accueil.
Il faut noter que les universités et grandes écoles devront accueillir 16 673 alors que la population estudiantine est déjà de 35 000. Une situation qui selon le ministre de tutelle nécessite une réflexion profonde afin de dégager des solutions à de court, moyen et long termes.
«Aujourd’hui, la population estudiantine générale est de l’ordre de 35 000, toute une ville confondue. Voilà que 17 000 nouveaux bacheliers arrivent dans des cadres d’accueil qui n’ont pas beaucoup changé. Il y a donc là une préoccupation fondamentale et légitime qui occupe à la fois les enseignants et la tutelle», a-t-il indiqué. Pour pallier la situation, il a évoqué la possibilité non seulement d’agrandir les structures existantes mais aussi de délocaliser certaines les espaces pédagogiques afin de contenir tous les étudiants.
Lors de cette rencontre, les responsables desdits établissements ont évoqué également les difficultés qu’ils rencontrent à chaque début d’année. Des complaintes qui ont retenu l’attention de Moukagni Iwangou, qui a indiqué que plusieurs autres rencontres seront organisées pour discuter des pistes de solutions pérennes.