C’est désormais la question que se posent les amoureux du football en terre gabonaise et en Afrique en général. En effet, au regard des heurts et affrontements d’une extrême violence qui ont suivis l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, l’opinion se demande si le niveau d’insécurité actuel permettra au pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2017 d’honorer son engagement.
Le pays traverse actuellement une crise sans précédent. Une accalmie précaire règne sur l’ensemble du pays mais le risque que cela dégénaire reste permanent. Le président sortant Ali Bongo Ondimba, proclamé vainqueur avec un score contetstable par ses adversaires a emmené a emboiter le pas de la réclamation d’un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote, afin que « la voix » du peuple soit « enfin » entendue.
Cependant, la Coupe d’Afrique des nations approche à grands pas (14 janvier au 5 février), ne laissant pas de manœuvre au Gabon. Il se susurre dans les coulisses une délocalisation imminente de la compétition afin de garantir la sécurité des équipes et du public.
La Confédératio africaine de football (CAF) pourrait évoquer le sujet en marge de son Assemblée générale extraordinaire, prévue le 29 septembre dans la capitale Egytienne au Caire. L’idée du Maroc comme plan B n’est pas à exclure selon les spécialistes. Le Ghana aussi pourrait se voir attribuer in extremis l’organisation de CAN 2017.
Il faut noter néanmoins que les autorités gabonaises ont une proximité avec le président actuel de la CAF, Issa Hayatou, ce qui pourrait jouer sur le maintien ou non de la compétition.