A l’approche des élections législatives prévues pour cette année, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, commissaire national en charge du Budget de l’Union nationale (UN), s’est rendu, le samedi 30 juin dernier, au quartier Angondje-Centre, dans le deuxième arrondissement d’Akanda, où il a échangé avec les populations sur les questions d’ordre politiques, économique et sociales de l’heure à l’occasion d’une causerie interactive.
C’est en présence de plusieurs personnalités politiques de l’opposition dont, Chantal Myboto Gondjout, Paul-Marie Gondjout, Anges Kevin Nzigou et bien d’autres, que l’orateur principal du jour a donc pu deviser avec plus d’une centaine de gabonais venus l’écouter.
Placé sous le thème, «le Gabon et les élections», cette causerie qui s’est tenue une semaine après sa première rencontre avec les populations du Ciciba, toujours dans le même arrondissement, est intervenu dans un climat particulièrement bouillant, du fait des mesures d’austérité récemment prises par le gouvernement. Une occasion pour le candidat pressenti aux prochaines législatives, d’édifier les populations de cette circonscription sur la situation sociopolitique et économique du Gabon, tout en les conviant à se rendre massivement, en temps opportun, aux urnes.
Sur le premier sujet, le cadre de l’UN, a indiqué que le salut des gabonais se situe dans la persévérance dans une voie démocratique, d’où la force du bulletin de vote. «Je pense que la cause et la solution à nos maux se sont les élections», a-t-il déclaré. Il a par la suite invité ses compatriotes à se munir une fois de plus, après la présidentielle de 2016, de courage afin d’imposer à Ali Bongo la cohabitation, gage d’une sortie de crise. «Nous devons cette fois-ci nous donner les moyens de choisir nos dirigeants. Et choisir les dirigeants, c’est aller voter pour ceux dont on pense qu’ils sont les mieux placés pour régler nos problèmes, et s’ils ne le font pas, prochaine élection, on les vire et on prend d’autres», a-t-il martelé.
Quant à la situation économique actuelle, marquée par une forte crise financière dans laquelle le Gabon se trouve, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, s’est voulu plus à l’écoute de ses compatriotes en proie à la misère dans «un pays rentier». «Dans ce pays, nous devons énormément aux fonctionnaires qui doivent hélas payer pour la gabegie des gouvernants. Une grosse partie de cette dette est une fiction, car elle n’a pas servi aux gabonais», a-t-il renchéri.
«Pour redresser ce pays, il faudra d’abord qu’on se mette d’accord sur la situation du pays. Une fois que c’est fait, on s’assoit pour faire des choix, qui pourront certes ne pas être facile, mais il faudra qu’on les fasse», a-t-il conclu.