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IPC de Transparency International: le Gabon parmi les pays les plus corrompus

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C’est ce que révèle l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2021 publié le 25 janvier 2022 sur le site de Transparency International. Ainsi, il en ressort que le Gabon se classe à la 124ème place mondiale, avec un score de 31/100 et gagne un point et 5 places par rapport à 2020. Bien que louable, cette légère progression nous classe parmi les pays les plus corrompus au monde. 

Le Gabon occupe la 124ème place mondiale sur 180 économies dans le classement de Transparency international, publié le 25 janvier 2022 concernant l’Indice de perception de la corruption au cours de l’année 2021. Ce qui le fait progresser de cinq rangs et d’un point par rapport à l’année 2020. Toutefois, il demeure constant en termes de corruption et contraste avec la volonté des autorités gouvernementales qui ne cessent de déployer des mécanismes de lutte contre ce phénomène qui a pris racine dans de nombreuses administrations. 

Selon l’organisation non gouvernementale internationale d’origine allemande ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions, ces résultats révèlent une décennie de niveaux de corruption stagnants, sur fond d’atteintes aux droits de l’Homme et de déclin démocratique. « Alors que les efforts de lutte contre la corruption stagnent et se dégradent, les droits de l’Homme et la démocratie sont attaqués. Ce n’est pas une coïncidence. Certains gouvernements continuent de prétexter la pandémie de Covid-19 pour battre en brèche les droits de l’Homme et la démocratie, ce qui pourrait conduire à un déclin encore plus marqué dans le monde dans les années à venir » peut-on lire dans ledit rapport

Pour rappel, une enquête indépendante réalisée en février 2020 par Afrobarometer au Gabon avec l’appui du Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (CERGEP), 80% de personnes pensent que la corruption a augmenté au cours des 12 derniers mois sur le territoire et 35% d’usagers des services publics affirment avoir payé un pot-de-vin au cours des 12 derniers mois pour être reçus et voir leurs préoccupations traitées. Des chiffres qui devraient amener les autorités gouvernementales à durcir les mécanismes mis en place dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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