La grève déclenchée par le Syndicat national des travailleurs de l’eau et de l’électricité (Syntee+) le mercredi 29 octobre 2019 n’a pas fait long feu. Pour cause, la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a invité les grévistes à la table de négociation pour trouver ensemble des solutions à leurs revendications légitimes. Pour le directeur général Bernard Gervais De Souza, la SEEG « a prévu de verser dès le 15 novembre prochain une prime exceptionnelle équivalente à celle déjà perçue par les agents », entre autres résolutions.
Les populations de Libreville et ses environs ont accueilli la nouvelle avec beaucoup de crainte, surtout en cette période de rentrée scolaire. Finalement, le mouvement de grève des agents de la SEEG déclenché le mercredi 29 octobre est en suspens, puisque Bernard Gervais De Souza, directeur général de la SEEG, a réussi à réunir les agents grévistes autour de la table de négociations.
Ainsi, dans l’optique de trouver une sortie de crise favorable aux deux parties, la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon a prévu de verser une prime aux agents d’ici e 15 novembre prochain. « Conformément à l’engagement pris au cours de la réunion du 26 juin 2019, la direction générale a versé par avance la prime de résultat, en attendant de connaître les résultats validés par le conseil d’administration. […], la direction générale a prévu de verser le 15 novembre 2019 une prime exceptionnelle équivalente à celle déjà perçue par les agents », explique le directeur général.
En revanche, si les revendications des membres du Syntee sont légitimes, il semblerait que la période de négociations ait été rallongée à cause d’un désaccord sur la procédure de l’audit qui avait été demandée par les syndicalistes. « Les membres du Syntee+ réclamaient un audit des comptes de l’entreprise sur la période de février 2018 à février 2019. Cependant, les syndicalistes ont exigé une extension de la période jusqu’en juin 2019, sortant ainsi de la tranche préalablement validée et contenue dans le procès-verbal d’étape du 18 décembre 2018 et dans le préavis de grève du 21 juin 2019 », affirme Bernard Gervais De Souza.