A Géant Motors 241, situé dans la Zone industrielle d’Oloumi, les activités tournent désormais au ralenti. Pour cause, les employés de cette entreprise observent, depuis le 24 mai dernier, un mouvement d’humeur illimité pour protester contre les conditions précaires de travail auxquelles ils font face depuis plusieurs mois.
Plus d’une semaine après le préavis de grève, déposé le 14 mai 2018, les employés de Géant Motors 241, conformément à l’article 341 du Code de travail, ont décidé d’observer une grève générale et illimitée. Ces derniers réclament entre autres, à leurs employeurs, 11 mois de salaires impayés, le non-paiement des allocations familiales, la régularisation de leurs cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), des moyens de transport, un directeur général et le départ du directeur administratif et financier (DAF).
Une situation qui selon les employés n’est plus tolérable, d’autant plus que bien avant les mois d’impayés de salaires, les responsables se sont murés dans un silence assourdissant. «Nous sommes fatigués des employeurs véreux. La priorité, c’est déjà nos 11 mois de salaire, et notre CNSS. Il n’y aura pas de négociations sur ça!», a indiqué Roland Louembe, employé de ladite entreprise depuis près d’une décennie.
Par ailleurs, les employés dénoncent une mauvaise gestion de l’entreprise par ses dirigeants. Laquelle les auraient conduit à vider les caisses, ce qui a engendré, les mois d’impayés de salaires dont ils sont victimes.
Les deux parties ont désormais rendez-vous ce lundi 28 mai à l’inspection du travail. En cas de non-conciliation, les travailleurs promettent «un durcissement de la grève».