Face aux multiples récriminations dont font l’objet ses éléments, le Commandant en chef de la Gendarmerie nationale, le Général de brigade Yves Barassouaga à décidé de sortir du silence. Selon un document ayant semble-t-il fuité sur les réseaux sociaux, ce dernier a tenu à recadrer ses troupes quant au phénomène de racket dont certains se rendraient coupables, menaçant au passage de « sanction sévère » les contrevenants.
Dans ce document référencé n°000079/GENA DU 15 décembre 2020, le patron de la Gendarmerie nationale n’a pas manqué de taper du poing sur la table face aux « plaintes récurrentes des autorités, des collectifs des transporteurs ainsi que des usagers » mettant en cause des gendarmes dans le phénomène de rackettage « accentué par des intimidations ».
En effet, le Général de Brigade Yves Barassouaga dénonce le fait qu’à chaque « arrêt, les usagers sont soumis au paiement de taxes fictives sous la menace des quittanciers du trésor pour ceux qui tentent de résister ». Pis, les Gendarmes auraient développé une nouvelle méthode de racket en prenant comme motif le contrôle des tests covid-19.
Des comportements qui selon le commandant en chef de la Gendarmerie Nationale sont intolérables car ternissant l’image de ce corps armé. Pour mettre fin à ces comportements rétrogrades le Général de Brigade Yves Barassouaga a décidé de sévir. « Tout acte de racket porté à la connaissance du commandement en chef sera sévèrement sanctionné, de même que tout service de police de la circulation routière fictif donnera lieu automatiquement à une sanction statutaire », a-t-il martelé.