Les agents de la police judiciaire (PJ) en poste à Port-gentil dans la province de L’Ogooué-maritime, ont mis la main sur un trafiquant de cocaïne, Ifemena Arinzé, alors qu’il venait d’être cité par un consommateur interpellé. En attente de démanteler tout le réseau, les deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de première instance de port-Gentil, à la prison centrale du château.
Le Gabon dans son entièreté est en proie à une perte profonde de valeurs sociales. Ceci est visible par la recrudescence des actes de violence dans les quartiers et dans les familles, orchestrés par une jeunesse dont l’agir est dicté par les stupéfiants qu’elle consomme. Ainsi la police judiciaire (PJ) via l’antenne provinciale de l’Office central de lutte antidrogue (Oclad) créé pour optimiser la lutte contre la vulgarisation de ces substances, a mis hors d’état de nuire un acteur du trafic de cocaïne qui dispachait sa marchandise destructrice dans toute ville du pétrole. Récit !
C’est à l’occasion d’un contrôle des agents de la PJ que Steven Niondou Potou, un Gabonais âgé de 32 ans va être interpellé. Ce dernier possédait dans ses poches de la cocaïne. Selon les propos recueillis par notre confrère du quotidien L’Union, c’est à la suite de cela qu’il sera conduit au commissariat le plus proche. Durant l’interrogatoire, le mis en cause passera sans broncher, aux aveux. Il informe les policiers qu’il n’est qu’un consommateur et qu’il connaît bien son refourgueur.
D’un pas militaire, les agents se rendent à Bac-aviation, quartier où vit le dealeur de nationalité nigériane Ifemena Irenzé alors âgé de 43 ans. Une fois sur les lieux, le vendeur sera à son tour interpellé. Aussi, la perquisition de la chambre du présumé fournisseur a permis de mettre la main sur une importante quantité de cocaïne brute ainsi que sur une somme d’argent s’élevant à 311 500 Fcfa.
Tous deux en garde à vue, le sujet de nationalité nigériane s’est mis à faire des révélations « Je ne suis qu’un vendeur et consommateur de cocaïne. Comme Port-gentil n’a pas de réseau, c’est de Libreville que je reçois ma marchandise de Masta », aurait-il avoué devant les enquêteurs. Si pour l’instant on n’en sait pas trop sur le fameux « Masta« , des investigations poussées ont été ouvertes sur Libreville.
Pour leurs parts, Ifemena et Steven ont été présentés devant le procureur du tribunal de première Instance de Port-gentil. Ce dernier, après audition préalable les a inculpés pour détention, consommation et commercialisation des produits stupéfiants avant de les placer en détention préventive à la Prison Centrale du Château où ils attendront d’être jugés pour leur forfait.