Ce lundi 28 mai, aux alentours de 10 heures, à proximité de l’entrée du Lycée Léon Mba, dans le 1er arrondissement de Libreville, des coups de feux, ont été tirés, par inconnu, sur un agent de la garde républicaine alors qu’il était en mission de surveillance du cortège présidentiel.
Un élément de la Garde républicaine (GR), attendaient non loin Lycée national Léon Mba, le convoi du président Ali Bongo Ondimba. À ce moment-là, «une voiture s’est arrêtée à sa hauteur: un des occupants à baissé la vitre, et a tiré sur lui au moins une fois», a rapporté l’Agence française de presse (AFP). Un geste plutôt exclusif au Gabon, tant le pays est connu pour être une terre paix.
Après leur forfait, les responsables ont pris la fuite à bord de leur véhicule. Laissant derrière eux, le militaire, blessé et de nombreuses interrogations sur les raisons de cet acte, ainsi que l’identité du tireur et de ses complices.
Dans la soirée de lundi, une opération policière a débuté sur les grandes artères de la capitale et de sa banlieu, elle poursuit ce mardi. Si le ministère de l’Intérieur dénie tout rapport entre ces contrôles et l’agression du militaire, l’opinion fustige le silence du gouvernement sur les contours de cet acte d’une extrême violence.