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Le ministère des Travaux publics, de l’équipement et des infrastructures, chargé de la connexion des territoires a lancé, le samedi 4 mars dernier, un appel d’offres national pour la réalisation des travaux d’entretien des routes non-revêtues en latérite. Il s’agit des axes Omboué-Ndougou, Franceville-Pont Leconi, Pont Leconi-Okondja, Sam-Mitzic et Yeno-Mimongo. 

Alors que le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a annoncé lors de sa Déclaration de politique générale, une amélioration conséquente des voies routières, la mise en œuvre semble ne pas suivre les belles paroles. Et ce, même si le gouvernement a récemment lancé un appel d’offres visant la réalisation des travaux d’entretien des routes non-revêtues. 

En effet, les populations se questionnent sur le choix du type de revêtement. Pour ces 5 tronçons, il s’agit de la latérite. Une option minimaliste qu’il convient de percevoir comme une réponse rapide mais pas forcément pérenne. Et ce malgré que ces zones sont très fréquentées par les automobilistes qui exercent dans le transport terrestre de personnes et de biens. 

Par ailleurs, les axes routiers semblent ne répondre à aucune logique d’urgence. Sinon, comment comprendre que les axes connus et reconnus pour leur impraticabilité ont simplement été relégués aux calendes grecques au profit des axes Omboué-Ndougou, Franceville-Pont Leconi, Pont Leconi-Okondja, Sam-Mitzic et Yeno-Mimongo. Nul doute que Toussaint Kouma Émane saura défendre ses choix.

Les travaux comprennent notamment la signalisation de l’itinéraire en travaux, l’ensoleillement mécanisé ou manuel de l’itinéraire y compris le reconstitution de petit talus de déblais ou remblais ; la remise en état et le calibrage des fossés latéraux et la remise en forme de la chaussée ; le rechargement général en graveleux latéritique sur une épaisseur de 20 cm, la pose des ouvrages d’assainissement, le curage et le calibrage des fossés en terre et le dégagement du lit de rivière.