S’inscrivant dans la droite ligne de la politique de solidarité prônée par les plus hautes autorités en tête desquelles le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui lors de son discours à la Nation le 16 août 2018, avait fait le choix de ne pas « renoncer à notre devoir de solidarité », la Société nationale immobilière (SNI) a récemment répondu favorablement à une demande d’aide formulée par le personnel du Fonds national d’Action Social (FNAS) qui depuis plusieurs mois faisait face à des impayés de salaires.
Il n’est un secret pour personne que cette structure qui avait pour objectif la mise en oeuvre de la politique de l’aide sociale et de la protection de la famille, est en proie depuis plusieurs mois à des difficultés sans précédent liées à la non–allocation des fonds liés au fonctionnement de cette structure pour l’exercice 2018. D’après les dires du Directeur Administratif de cette structure, ils ont reçu « zéro franc » du Trésor Public depuis le début de l’année. Outre l’incapacité de financer les activités génératrices de revenus qui visaient l’autonomisation et l’insertion économique et sociale des Gabonais économiquement faibles, les employés de cet organisme tireraient donc désormais le diable par la queue.
Ainsi, répondant aux sollicitations d’une quarantaine d’employés du FNAS qui se retrouvent aujourd’hui sous perfusion, la direction générale par l’entremise de son service de gestion comptable et financière a répondu favorablement à cette sollicitation en octroyant une aide financière d’un montant de 12 millions 849 mille qui servira pour des besoins de tous ordres.
Les employés non cadres de ladite structure ont perçu cette somme lundi dernier. Les vérifications faites par notre rédaction auprès de ces derniers ont permis de confirmer que cet argent a effectivement été perçu par ces compatriotes sinistrés. Loin de la polémique née de la divulgation des documents relatifs à cette aide, les bénéficiaires qui viennent non seulement du siège du FNAS à Libreville mais aussi des services de l’intérieur du pays n’ont pas manqué de saluer cette initiative. « Nous sommes particulièrement reconnaissants pour ce geste, comme nous sommes sensibles à la façon dont la direction générale de la SNI a répondu promptement à nos demandes. Nous étions perdus et ne savions plus vers qui nous tourner », nous a confié une employé du FNAS.
Par ailleurs, il faut noter que contrairement aux allégations de supposés abus de biens sociaux distillés par de nombreux détracteurs de la SNI, la mise à disposition de cette aide s’est faite dans une rubrique normalement inscrite au budget annuel de cette entreprise. De nombreuses sociétés de la place en font autant dans le cadre de leur programme de responsabilité sociétale.
Ainsi, l’aide est fondée sur un état de gêne financière du bénéficiaire. Elle est octroyée en fonction de ses besoins, c’est-à-dire de manière individuelle et modulée en fonction de sa situation personnelle. Elle doit garder un caractère ponctuel et exceptionnel et son montant doit rester relativement modeste. Il faut donc dire qu’une aide en direction de compatriotes financièrement affaiblis est loin d’être un acte condamnable. Ce genre d’actes solidaires devrait d’ailleurs se multiplier en ces temps de crise économique.