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Si le classement du Gabon s’est nettement amélioré dans le dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF) passant de 117ème au 105ème rang mondial, cette organisation n’a pas manqué de souligner quelques faits curieux qui font tache dans le secteur de la presse. En effet, selon cette organisation  «la presse en ligne est noyautée par des médias créés par des proches du palais présidentiel et utilisés contre ceux qui ne s’alignent pas sur le régime».   

 C’est ce vendredi 16 décembre que l’organisation internationale de défense de la liberté de la presse a rendu public son classement mondial pour la liberté de la presse. Pour cette nouvelle édition, le Gabon enregistre une belle performance en effectuant un bond de 12 places et se positionne au 105e rang sur 180 pays évalués. 

RSF fait remarquer que « l’avènement d’une presse libre et indépendante reste un chantier inachevé au Gabon » mais ne manque pas de se féliciter de la baisse des sanctions infligées contres des médias par la Haute autorité de la communication (HAC). Sur un tout autre plan, le défenseur de la liberté de la presse évoque l’immixtion du régime dans le secteur. 

« Le secteur audiovisuel est dominé par les médias d’État, et la presse en ligne est noyautée par des médias créés par des proches du palais présidentiel et utilisés contre ceux qui ne s’alignent pas sur le régime », constate RSF pointant du doigt dans la foulée le manque d’indépendance de l’organe de régulation dont « 7 membres sont nommés par le pouvoir ».