Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale Thierry Abeloko a joint la semaine dernière les responsables d’académie provinciale et les directeurs des zones académiques, afin de tenir dans un état de propreté les établissements placés sous leur autorité. Une information qui vient conforter l’idée d’un renvoi de la rentrée des classes, ces dernières faisant l’objet de réquisition dans le cadre des prochaines élections.
C’est par le biais d’une circulaire adressée aux responsables d’académies provinciales et directeurs de zones académiques que l’injonction du ministère de l’Éducation nationale a été transmise. Le secrétaire général dudit ministère a tenu à remercier d’avance ses collaborateurs pour «les dispositions qu’ils voudront bien faire prendre aux chefs d’établissements pour la réussite de l’événement».
Depuis l’annonce officielle par le Centre gabonais des élections (CGE), de la date des élections jumelées législatives et locales c’est la confusion et le doute dans la tête des parents d’élèves. Prévue habituellement pour démarrer le début du mois d’octobre, cette année il semblerait que la rentrée académique 2018-2019 connaîtra un bouleversement.
Suite au mutisme du ministère chargé de l’Éducation, des informations circulant sur la toile indiquent que la rentrée est prévue pour au plus tard mi-novembre. A cet effet, parents apprenants et enseignants restent dans l’attente d’une confirmation ou infirmation de ces informations.
Par ailleurs, c’est à juste titre que le scepticisme s’empare des acteurs du monde de l’éducation quant au délais de 6 mois accordé pour boucler l’année scolaire. Avec ces éternelles manipulations de calendrier académique l’on comprend aisément pourquoi nous n’atteignons pas les objectifs fixés chaque fin d’année.