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Gabon: précarisés, les agents de Trans’Urb en service minimum

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Les difficultés de fonctionnement de la société de transport en commun Trans’Urb semblent s’éterniser. En effet, en dépit des promesses de régularisation faites par la tutelle, les agents continuent de faire face à de nombreuses difficultés. Une situation pour laquelle ces derniers ont, ce mardi 18 octobre 2022, entamé un mouvement d’humeur pour fustiger la non-prise en compte de leurs revendications.

Véritable outil social, le « Ngori » ou la gratuité du transport en commun incarnée par Trans’Urb permet le déplacement en zone urbaine de milliers de personnes par jour y compris les apprenants. Lancée au plus fort de la crise de covid-19 courant 2020, la société présente déjà des signes d’un essoufflement réel avec l’apparition des remous internes liés notamment aux impayés de salaires depuis quelques mois, aux problèmes d’insécurité des agents et à la non-prise en compte des revendications présentées à la direction.

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Une situation qui a conduit à un mouvement d’humeur ce mardi 18 octobre au grand dam des riverains privés de moyens de transport. « Les difficultés que rencontrent les agents de TransUrb sont nombreuses. Le retard dans le paiement des salaires, les agents sont en CDD d’un ou de 3 mois et ce depuis la création de l’entreprise en 2020, le traitement des superviseurs envers les agents de TransUrb laisse à désirer et la sécurité des agents n’est pas prise en compte vu que bon nombre de chauffeurs ou de contrôleurs ont été agressés et on a même eu un cas de viol d’une des nôtres », ont fustigé les agents au cours de leur mouvement d’humeur.

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Confronté à ces difficultés depuis plusieurs mois, le personnel de la société de transport en commun, Trans’Urb, ne sait plus à quel saint se vouer. Les salaires de plus de 500 travailleurs que compte l’entreprise sont payés de façon irrégulière selon leurs témoignages. Pourtant, plus de 25 milliards FCFA de subvention auraient été décaissés pour faire fonctionner cette nouvelle entité étatique afin de pallier les problèmes récurrents de son aînée la Société gabonaise de transport (Sogatra).

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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