La liberté dont jouissait l’ancien Administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures communément appelé Gabon Oil company (GOC) Patrichi Tanasa n’aura été que de courte durée. En effet, celui qui occupe actuellement le poste de Conseiller politique du Président de la République a été placé en garde à vue ce lundi 25 novembre 2019 au sein de la Direction générale de la recherche (DGR).
Son nom était abondamment cité ces derniers jours dans les médias cadre en rapport avec l’opération « scorpion » conduite conjointement par la direction générale de la recherches (DGR) et par la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, plus communément appelée B2, les deux soutenues par la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
Après des rumeurs évoquant son interpellation, l’opinion apprenait que Patrichi Tanasa s’était rendu lui même à la DGR le lundi 17 novembre et était reparti libre de ses mouvements faute d’éléments probants et matériels nécessitants une garde à vue. Les enquêteurs semblent avoir réunies cette fois tous les éléments permettant d’appliquer à son encontre une garde à vue de 48H. Une nouvelle fois convoqué ce 25 novembre 2019, il s’est rendu accompagné de ses avocats où il a été finalement placé en garde à vue.
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Il faut souligner que la mise aux arrêts de Patrichi Tanasa, ancien administrateur directeur général de la GOC est l’énième interpellation qui touche des éminents membres de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) chapeauté par l’ancien Directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga. Il rejoint dans la longue liste des personnes interpellées, Renaud Allogho Akoue, Ismael Ondias Souna, Jeremy Ayong, Herman Nzoundou Bignoumba ou encore le porte parole de la présidence de la République Ike Ngouoni.