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Gabon: Otandault et l’imam de la grande mosquée de Port-Gentil font le point du 4ème congrès de la CMG

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Ce mardi 8 mars 2022 a été l’occasion pour les Imams et les sages de la communauté musulmane de Port-Gentil de discuter des recommandations et propositions formulées à l’issue du 4ème congrès de la Communauté musulmane du Gabon (CMG). A l’initiative du député Jean Fidèle Otandault et de l’Imam Mohamed Bekoye, ces derniers estiment que cette rencontre permettra de poser les jalons d’une nouvelle dynamique au sein de la communauté musulmane de Port-Gentil. 

Un mois depuis la fin du 4ème congrès de la Communauté musulmane du Gabon (CMG) qui s’est tenu du 31 janvier au 13 février 2022, les Imams et les sages de la Communauté de Port-Gentil se retrouvent enfin pour discuter des recommandations et propositions formulées à l’issue des travaux du congrès. Le député du 2ème arrondissement de la commune de Port-Gentil et l’Imam Mohamed Bekoye sont allés en effet faire un compte rendu de ces décisions. 

Lors des échanges, Jean  Fidèle Otandault a laissé entendre que ce congrès en lui-même a été un grand défi dans la mesure où il a permis de trouver des pistes de solutions pérennes aux problèmes auxquels fait face la communauté musulmane au Gabon. « L’islam est une foi, une religion de paix, une source infinie de richesse pour l’humanité, et c’est cela que nous devons apporter et démontrer dans notre pays », a indiqué Jean Fidèle Ontandault dans un discours rapporté par Gabonreview

La mosquée Hassan II de Libreville qui avait servi de cadre à la cérémonie de clôture de ce 4ème congrès pendant lequel avait par ailleurs eu lieu, la lecture des nombreuses motions de remerciement, d’encouragement, mais aussi à la présentation des recommandations formulées par les congressistes des différentes délégations provinciales. Ainsi au nombre de recommandations des congressistes on note, entre autres, « la nécessité du CSAIG de se démarquer du champ politique pour assurer l’unité des musulmans », « le retour aux fondamentaux islamiques dans les mosquées »,  « le rejet de l’intolérance en religion, source de tension et de conflit » et « l’instauration des mécanismes d’accompagnement et d’orientation des étudiants musulmans gabonais ».

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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