Grâce à un travail rigoureux de ses organes de contrôle l’etablissement bancaire Orabank Gabon vient de démêler l’écheveau d’un cas flagrant de malversations et de fraude financières perpétrée en interne. Une affaire qui mettrait en cause un individu dénommé Marvyn Ondo Ndong Sima qui serait actuellement en exil et qui aurait profiter de la complicité de certains hauts cadres de la banque pour masquer ses opérations frauduleuses.
C’est la semaine dernière que les organes de contrôle de la filiale locale d’Oragroup auraient découvert le pot aux roses entraînant la suspension de plusieurs agents qui seraient au fait de cette affaire. Selon certaine indiscrétion cité par le site Gabonreview cette fraude se serait effectuée durant le 1er trimestre de l’année 2020.
Des malversations qui auraient été découvertes après le contrôle sur le compte d’une société-écran domicilié dans la banque et appartenant à un certain Marvyn Ondo Ndong Sima. Ce dernier ancien cadre de la section du Parti démocratique gabonais (PDG) à Pékin et membre de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) serait actuellement en exil « pour échapper à l’opération Scorpion », selon des informations rapportées par Gabonreview.
Si pour l’heure aucune information officielle de la banque n’a révélé le montant qu’aurait généré cette fraude, une source citée par nos confrères indique que sieur Marvyn Ondo Ndong Sima « comptait sur son cousin, un haut cadre de la banque, pour libérer ses avoirs » poursuivent nos confrères. Des informations pour le moins confuse, alors qu’une autre source proche du concerné indique qu’il serait la victime dans cette affaire.
« C’est Marvyn qui a interpellé la banque parceque de l’argent avait disparu de son compte. La banque a donc fait une enquête interne et démasque un réseau à l’intérieur de la banque on est surpris de voir cette interprétation », a-t-on pu lire dans les colonnes du quotidien en ligne. Face à cet imbroglio, la procédure judiciaire qui est en cours pourrait donc révéler dêmeler le vrai du faux dans cette affaire.