C’est par le biais d’une lettre émanant de la présidence de la République, plus précisément du cabinet du Coordinateur général des affaires présidentielles, que la situation des régies financières a été soulevée avec l’espérance d’une obligation de résultat. Noureddin Bongo Valentin visiblement préoccupé par cette crise, a sommé, pour ne pas dire intimé l’ordre, à Jean Marie Ogandaga, de mettre tout en œuvre pour trouver une issue rapide et, on le présume, favorable, à ce problème latent.
C’est par le truchement d’une lettre référencée n°001287/PR/CGAP/CARCGAP dont l’objet est « Négociations liées aux primes des régies financières » que le Coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin a saisi le ministre de l’Economie et de la Relance car des informations relatives à « la gestion de la crise dans les régies financières et administrations assimilés » lui ont été adressées par le secrétariat général de la Confédération des syndicats des régies financières (COSYREF).
Dans les documents en sa possession, le Coordinateur général des affaires présidentielles, a réitéré au ministre de l’Economie et de la Relance, la volonté pour les syndicalistes de « participer aux travaux liés aux négociations sur la problématique de la prime spécifique réclamée », a-t-on pu lire.
A cet effet, a-t-il indiqué « dans le souci de ramener l’accalmie au sein des régies financières et administrations assimilées, vous revient-il d’organiser les négociations avec vos partenaires sociaux afin de trouver des solutions définitives sur cette problématique de prime spécifique ».
Des négociations au terme desquelles Jean Marie Ogandaga et son collègue en charge du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou Ndibangoye auront l’obligation de « proposer une grille des primes selon des critères préalablement définis comme la catégorie professionnelle ». Un compte rendu desdites négociations sera rédigé et proposé au président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Fidèle à ses principes, Noureddin Bongo Valentin a insisté sur le fait que ces travaux dirigés par Jean Marie Ogandaga devront s’inscrire dans la droite ligne de la volonté du numéro un gabonais Ali Bongo Ondimba qui « conduit une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption » et commande par conséquent, que toute initiative de cette nature se fasse dans « les bonnes pratiques dans le seul intérêt de notre administration », a-t-il-martelé.