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Gabon: les voiries urbaines de Kango en état de délabrement avancé 

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La question de l’entretien des voiries urbaines des communes du Gabon demeure un véritable nœud gordien pour les municipalités constituant le Grand Libreville qui peinent à résorber cette problématique. C’est le cas de plusieurs artères notamment à Kango, chef-lieu du département du Komo, dont les routes se dégradent sous les yeux impuissants des autorités municipales.

Le manque de travaux de réfection de certaines voies du « Grand Libreville », devenues vétustes, mettent à mal les automobilistes et riverains, sans qu’aucune communication ne soit faite par les autorités municipales. Pourtant, très fréquentées, les voies qui permettent de rallier l’intérieur du pays semblent négligées au grand dam des automobilistes qui voient leurs véhicules se dégrader au point qu’y circuler implique une vigilance particulière.

En effet, les infrastructures routières du département du Komo sont dépassées. C’est le cas notamment dans plusieurs quartiers où les riverains peuvent observer la dégradation avancée des voiries urbaines devenues vétustes a des incidences dans la fluidité de la circulation. Une situation pour laquelle les populations ne savent plus à quel saint se vouer. « Pourtant de nombreux véhicules passent par Kango quand il faut aller dans les autres provinces, donc chacun peut constater la dégradation de la route. Malgré ça, rien n’est fait et ça devient de plus en plus difficile de circuler » a déploré un riverain.

Le calvaire que font subir les voiries urbaines de la ville de Kango est tel que les transporteurs rechignent à se rendre dans certaines zones pour ne pas risquer d’endommager leurs véhicules. Seules victimes de cet état de faits, les usagers majoritairement constitués des autochtones et des acteurs économiques. Vivement une prise de conscience des autorités locales qui connaissent les urgences et les enjeux qui y sont liés et qui pour l’heure semblent faire dans la politique de l’autruche.

La situation que traverse la ville de Kango n’est malheureusement pas un cas isolé, plusieurs villes de l’intérieur du pays font face à la dégradation, voire à l’inexistence de voiries urbaines dignes de ce nom, cela favorisée par les maigres budgets dont disposent ces municipalités. Un énième problème décrié par les riverains et pour lequel est attendu le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Armel Bonda Balonzi.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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