Les élèves inscrits en classe de terminale sur la base de bulletins trafiqués font depuis quelques jours le pied de grue à proximité de la direction la direction générales des examens et concours (DGEC) où à la belle étoile, ils passent la nuit depuis que leurs dossiers de candidature au baccalauréat ont été rejetés par les administrateurs de cet examen. Ce sont donc près de 800 élèves qui protestent contre leur exclusion et ce à deux jours de la date officielle de l’examen.
« Ils sont près de 800 candidats, dont les dossiers pour passer l’examen du baccalauréat ont été rejetés », nous informe L’AUBE, c’est sensiblement le nombre d’élèves qui ont fait l’objet de la procédure par le ministère de l’Education nationale ayant abouti à leur exclusion de la liste des candidats au traditionnel examen du baccalauréat.
Résolus à se faire entendre nonobstant le fait qu’ils se soient rendus coupables de « Trafic de bulletins de notes, usurpation de niveau d’études », charges arrêtées par la Direction générales des examens et concours à leur encontre, lesdits candidats estiment a contrario subir une injustice. Ces derniers, selon l’hebdomadaire L’AUBE « rejettent complètement lesdites accusations en parlant plutôt d’une injustice. Conséquence, plusieurs de ces recalés ont décidé de dormir à la belle étoile, pour s’opposer à la décision prise par le ministre de l’Éducation nationale le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda»,a-t-on pu lire.
Notons que c’est par une décision portant sanction des établissements ayant produit de faux bulletins de notes, chef d’établissement, enseignants, personnels administratifs et élèves de classe de terminale ayant procédé à des inscriptions non conformes à la réglementation en vigueur que le ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, sous la houlette du Pr. Patrick Mouguiama–Daouda a décidé de sanctionner plus de 700 élèves impliqués dans ce qui est considéré comme un vaste scandale.
Ledit ministère a donné un coup de pied dans la fourmilière en démantelant un réseau de trafic de faux bulletins de notes mettant en outre en cause des chefs d’établissement ayant procédé à des inscriptions sur la base desdits documents.