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Gabon: les écogardes en grève générale illimitée dès le lundi 14 mars 2022

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La situation qui prévaut au sein de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ne semble pas prête de trouver son épilogue. Dernier fait en date, l’annonce faite par le Syndicat national des écogardes du Gabon (SYNEG) de cesser l’ensemble des activités de surveillance des parcs nationaux pour une durée indéterminée dès lundi 14 mars prochain pour protester contre le nonpaiement régulier des salaires.

À la suite de nouveaux retards de paiement de leurs salaires, les écogardes gabonais réunis au sein du Syneg ont décidé de durcir le ton. Ainsi, les syndicalistes ont dans leur dernier communiqué datant du jeudi 10 mars 2022 annoncé une cessation d’activité de surveillance des parcs nationaux pour une durée indéterminée dès le lundi 14 mars prochain. Ces derniers fustigent le silence des autorités gouvernementales quant au paiement de quatre mois d’arriérés de salaires . 

Une situation qui, bien que n’étant pas nouvelle, continue de surprendre plusieurs observateurs, persuadés que les divers mouvements d’humeur appartenaient au passé. Et pour cause, le ministère des Eaux et forêts, annonçait avoir trouvé la solution pour installer l’accalmie au sein de cette administration. Un énième leurre donc que le temps a bien fini par démasquer et ce, malgré les bonnes volontés affichées. Avec une grève des écogardes, ce sont les côtes gabonaises qui deviendront plus poreuses qu’elles ne le sont déjà. Un laisser-faire que ne manqueront pas d’exploiter les braconniers et autres migrants surtout en pleine crise du conflit Homme-faune.

Pour information, le Syneg revendique entre autres le paiement de quatre mois de salaire, l’amélioration des conditions de travail, la préservation des droits professionnels et le versement des cotisations CNSS et Ascoma, pourtant prélevées. Des droits sociaux légaux qui, s’ils sont réglés, ramèneront la sérénité au sein de cette agence perfusée par des milliards, tant bien nationaux que provenant de bailleurs de fonds internationaux. Les écogardes accusent l’administration de les maltraiter malgré un gros boulot à haut risque abattu sur le terrain pour lutter contre le braconnage et l’exploitation illégale des ressources fauniques et halieutiques du pays.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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