En mission de consultation du 27 septembre au 9 octobre dernier, l’équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Boileau Loko a rendu ses conclusions. Si elle préconise des « mesures vigoureuses » pour améliorer la gouvernance, l’institution a pu constater que « l’activité économique a redémarré, avec un taux de croissance qui devrait atteindre 3.4 % cette année contre 0.8 % en 2018 ».
Un peu plus de 4 mois après leur dernière mission de suivi, l’équipe du Fonds monétaire international (FMI) s’était à nouveau donné rendez-vous en terre gabonaise pour une mission de consultation avec les autorités. Ainsi, après des échanges qui se sont déroulés du 27 septembre au 9 octobre, l’équipe conduite par Boileau Loko a tiré des conclusions encourageantes.
En effet, dans sa déclaration, le chef de mission du FMI au Gabon a souligné que « l’activité économique a redémarré, avec un taux de croissance qui devrait atteindre 3.4 % cette année notamment en raison d’une bonne performance dans les secteurs pétrolier, minier et du bois ». Il a également souligné que « les perspectives économiques restent favorables avec une croissance qui devrait atteindre 4 % dans le moyen terme ».
Outre ces prévisions optimistes, l’expert du FMI a révélé qu’il existe aussi « des risques à la hausse, notamment liés au fort volume d’investissement direct étranger dans le secteur pétrolier et non pétrolier ». Face à cette problématique, il est donc primordial de générer une croissance hors pétrole plus forte, soutenable et plus inclusive.
Si les conclusions du FMI sont globalement encourageantes, elles n’occultent pas les nombreuses difficultés liées à la bonne gouvernance et à l’amélioration de climat des affaires. Des mesures « vigoureuses » doivent donc être prises, pour favoriser l’émanation d’un cadre propice à une croissance inclusive.