A La UneDerniers articlesENVIRONNEMENT

Gabon: Lee White alerte sur une probable submersion de Port-Gentil et Oloumi

Ecouter l'article

Prenant part aux discussions à la COP26, la conférence internationale sur le climat qui se tient à Glasgow, en Ecosse, depuis le 31 octobre dernier, le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer et de l’Environnement, le Pr. Lee White, a prévenu sur les dangers des changements climatiques au Gabon. Bien que le pays soit l’un des plus positifs en carbone au monde, sa capitale économique Port-Gentil pourrait par exemple être frappée par de graves inondations. Lee White craint que la ville ne soit déplacée à l’avenir. 

Sécheresse, inondations, pluies diluviennes, l’Afrique paiera un lourd tribut au changement climatique. « L’Afrique va être le continent le plus touché par le réchauffement clinique, au fur et à mesure que les températures augmentent on va avoir des sécheresses de plus en plus fortes » a prévenu le Pr. Lee White, dans une vidéo publiée sur la page Facebook du ministère dont il a la charge. Et le Gabon ne sera pas en reste. 

En effet, malgré sa faible contribution aux émissions de gaz à effet de serre, le Gabon, notamment la ville de Port-Gentil, sera particulièrement touché par les conséquences du réchauffement climatique. « On prévoit une augmentation du niveau de mer d’environ 1 mètre sur le prochain siècle. Ca veut dire qu’on va être obligé au Gabon, de déplacer Port-Gentil ou de quitter Oloumi à Libreville », a prévenu le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer et de l’Environnement, le Pr. Lee White.

 Présent à la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques à Glasgow, le membre du gouvernement pointe alors l’urgence pour les pays développés, les principaux acteurs de pollution de l’environnement de financer les coûts d’adaptation du Gabon aux problèmes de réchauffement climatique. « Le Gabon va à la COP26 en tant que porte-parole de l’Afrique. On préside le groupe de négociateurs africains. La première priorité c’est le financement. Les pays développés nous ont promis un financement de 100 milliards de dollars à partir de 2020 et ils n’ont toujours pas réuni tous ces fonds. On va à Glasgow pour insister sur le fait qu’ils doivent honorer cette promesse », a expliqué le Pr. Lee White qui a promis attirer l’attention des dirigeants du monde sur la réduction des émissions de gaz carbonique. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page