Si pour l’heure, la mise en garde à vue du maire de la commune de Libreville Léandre Nzue n’a pas donné lieu à une communication officielle, le n°13420 du quotidien L’Union nous renseigne quelque peu sur les raisons de cette interpellation. En effet, l’edil de la capitale serait soupçonné de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux.
C’est le vendredi 11 septembre dernier que le premier magistrat de la ville de Libreville a été interpellé puis placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire communément appelée B2. Une interpellation qui n’a pas manqué de susciter des interrogations sur les raisons de cette procédure entamé contre Léandre Nzue.
Il faut dire que l’arrestation de l’edil fait suite à la série de convocations de plusieurs cadres de l’institution notamment l’inspecteur général municipal Christian Enghot et le conseiller politique du maire Ramses Ekomi. l’interpellation de Léandre Nzue sonne donc comme une suite logique de ces auditions rondement menées par le B2.
Si officiellement le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville n’a pas encore communiqué on apprend que la détention du maire serait consécutive à une enquête qui a révélé des détournements de fonds publics au sein de l’institution mais Léandre Nzue se serait également rendu coupable de blanchiment de capitaux.