Entendu durant 13 heures d’affilé à la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) communément appelée B2, le pasteur Georges Bruno Ngoussi a finalement été relâché tard dans la nuit. Une libération visiblement consécutive à la forte pression exercée par la société civile après que des informations sur sa garde à vue eurent été relayées dans l’opinion.
C’est avec satisfaction que les organisations de défense des droits de l’Homme ont accueilli la nouvelle sur la libération tard dans la nuit du fondateur de Radio télévision Nazareth. Une libération qui est intervenue après près de 13 heures d’interrogatoire au sein de ce service de renseignement militaire.
Convoqué par la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire le pasteur Georges Bruno Ngoussi avait obtempéré en se rendant dans les locaux dudit service. Les raisons de cette audition n’avaient pas été indiquées dans la convocation reçue par le leader de la Société civile même si plusieurs de ses proches évoquaient sa prise de position à la suite de l’adoption du nouveau Code pénal.