C’est ce mardi 29 décembre 2020 que le parlement réuni en Congrès au siège provisoire de l’Assemblée nationale, a procédé à l’adoption du projet de révision de la Constitution présenté par le gouvernement. Ainsi sur 229 suffrages exprimés, ce sont 25 parlementaires qui se sont prononcés contre la modification et 204 qui ont voté pour.
Si l’issue de ce vote au parlement était quasiment connu du fait de la majorité confortable dont dispose le Parti démocratique gabonais (PDG) au sein des deux chambres du parlement, elle aura donné lieu à une véritable levée de boucliers au sein de la classe politique et de la société civile qui avait qualifié ce projet de recul de la démocratie.
C’est donc en présence du premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, qui a défendu ce projet de modification de la Loi Fondamentale que le texte a été adopté en majorité. Un résultat qui ne manquera pas de susciter le satisfecit du gouvernement qui avait justifié ladite révision par la nécessité de combler des vides juridiques notamment en ce qui concerne la vacance du pouvoir en cas d’indisponibilité temporaire ou définitive du Président de la République.
A noter que cette réforme de la Constitution sera la troisième effectuée durant l’ère Ali Bongo Ondimba.